Quelques obus tombent à l’entrée du pays (2 tués, 4 blessés) à 8h.

Je suis relevé de garde par le Sergent Malet.

Baillemont.

Nous arrivons au cantonnement vers 5h du matin.

Journée calme, dans la nuit nous sommes relevés par un bataillon du 70 R.I.

À 4h, la 9e Compagnie monte en 1ère ligne.

Je suis affecté à la 2e Section de la 9e Compagnie. Mon ami Cruet (?) à la 10e Compagnie. Le soir, nous regagnons nos compagnies respectives, la 9e Compagnie et la 2e ligne.

Secteur devant Ransard.

La journée se passe sans incident, quelques coups de canon tirés sur Berles-aux-Bois, ce sont les premiers que j’entends éclater aussi prêts.

Nous arrivons à Berles-aux-Bois vers 2h30.

Avant de nous engager dans les boyaux, pour gagner les premières lignes, j’entends siffler quelques balles, et après une marche longue et pénible dans des étroits boyaux, nous arrivons à la tranchée de 2e ligne, dépourvue d’abris, seuls quelques trous creusés dans la tranchée.

Préparatifs pour le départ aux tranchées.

Nous quittons les cantonnements à minuit, en passant par le Bailleulemont.

Gouy-en-Artois.

Installation en cantonnement, et l’après-midi Revue du Général commandant la 10e Armée. Décoration du soldat Jean Biannic, de la 10e Compagnie.

Réveil à 7h. Rassemblement à 7h45. Répartition du renfort : je suis affecté au 3e Bataillon, qui cantonne à Gouy-en-Artois.

Je suis versé à la 11e Compagnie (Lieutenant Vedel). Présentation du Commandement de Compagnie. Prise de contact avec les sous-officiers de la Compagnie.